Ô Corinthe, ville qui nous a tant déçu!!
Arrivés en milieu de matinée en taxi, nous nous sommes retrouvés dans cette grande ville avec comme espoir de rencontrer des gens et de prendre quelques clichés.
Partis sans plan de la ville, nous décidons d’en acheter un dans une petite papeterie. Mauvaise blague, le plan est uniquement et exclusivement écrit en grec!! Autant dire que nous avons légèrement du mal à nous situer!!!
Après quelques renseignements auprès des passants nous y parvenons.
Nous marchons, traversons, découvrons les rues de Corinthe. Mais très vite nous allons nous apercevoir que nous tournons autour d’un même quartier, repassant plusieurs fois aux même endroits! Déception d’autant plus grande que ce pâté de maison est d’une architecture complètement inintéressante. Nous tentons alors d’élargir notre champ de prospection, mais le reste de la ville est du même acabit.
Nous aurions voulu visiter les ruines des temples grecs, marcher à travers l’Agora et contempler les fontaines, mais voilà: le site «archéologique» se trouve à 18km de là. Cela signifie donc qu’il faut prendre à nouveau un taxi ou bien un bus… qui ne passe que très rarement dans la journée!
Tant pis, nous décidons de rester en centre ville et essayons de dénicher des endroits insolites que l’on pourrait photographier.
Après quelques pas et plusieurs tentatives, nous déchantons très vite. En effet, cette cité n’est vraiment pas terrible. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises!! Car à Corinthe, tout est fermé de 13h jusqu’à 17h30. Nous voilà donc errants dans les rues et ruelles de cette ville devenue fantôme!
Après s’être occupés pendant quelques heures, 17h sonne enfin! Confiants et certains de retrouver du monde après la sieste collective, nous repartons appareil photo au poing prêts à appuyer sur le déclencheur.
Mais ce qu’il faut encore savoir de Corinthe, c’est que le mercredi après-midi les magasins restent fermés, même après 17h30.
La déception se fait sentir à nouveau, mais cette fois-ci elle est beaucoup trop grande pour être surmontée: maintenant, c’est sûr, nous rentrons!
Il est 18h30.
Lucie Le Carrer
Comme quoi ce recit qui communique admirablement la deprime qui s’est emparee des safariens demontre que les voyages forment la jeunesse !